Atelier d'écriture
Vous trouverez ici les textes et l'actualité de l'atelier d'écriture, annimé par André Simon un mercredi sur deux
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Chaque texte est écrit au départ d’une phrase d’auteur.
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C’était dans le livre que j’ai lu qu’à tout hasard, on l’appelait Princesse. Il avait un bien beau nom, ce petit chien. Vous dites « il », alors qu’il porte le nom de Princesse. Un jour, il est tombé sur un biscuit trop dur pour lui. Chez le vétérinaire, tout s’éclaira !
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(G. Brassens, La princesse et le croque-notes) |
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C’est un trou de verdure où chante une rivière. Un canard jaune dérive au fil de l’eau, se coince dans des branchages à hauteur d’un champ de bleuets. À l’horizon, des nuages menaçants annoncent la pluie. Un petit garçon intrigué repêche le canard au moyen de son parapluie. Zut, c’est celui d’hier !
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(A. Rimbaud, Le Dormeur du val) |
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Un bon Samaritain. Au secours ! Mon chat est coincé dans l’arbre ! Je rentrais à travers la pluie vers les maisons. Le train quitte lentement la gare, je vois la Vesdre capricieuse. Quoi qu’il en soit, j’arrive !
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M. Thiry, (Inermis, Toi qui pâlis au nom de Vancouver) |
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Tranche de vie. La joie venait toujours après la peine. Les grandes portes se sont ouvertes : enfin l’air libre ! Je vais retrouver mon trésor qui a ensoleillé mes années perdues, qui m’a donné la force d’espérer. Elle m’ouvre les bras, éclat de couleur dans un univers gris. Elle porte au cou un bijou vert au bout d’un fil d’or. |
G. Apollinaire, (Le pont Mirabeau, Alcools) |
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Racontée en Belgique.
Un navetteur a eu dur de se lever: un pistolet et une praline pour déjeuner. Il glette déjà à l'idée du pain français à l'américain qu'il mangera pour dîner avec une gougouille pour dessert. Dans le train, il rencontre André le bourgmestre, le GSM à la main. "Salut André! Encore un pensionné de la maison de repos?" "Oui, c'est le crollé qui a toujours une chiklette en bouche, encore à racuspoter: son voisin de table a renversé la maquée et n'a pas pris l'essuie-tout pour nettoyer. Il n'a vraiment pas toutes ses frites dans le même sachet!" "Tu as bien des quiquines de poupousse aujourd'hui." "Oui, j'ai guindaillé hier après le souper. J'ai eu bien bon. En faisant des cumulets dans la trémie, j'ai perdu le copion de mon discours." "Zut, voilà qu'il drache, et on est arrivés." "Allons nous réfugier dans la friture en face de l'aubette. Attention, il y a de la plasticine sur la clinche!" Comme la bonbonne était vide, le friturier a donné une dringuelle à l'apprenti pour qu'il rapporte la vidange: "Mords sur ta chique et ... n'oublie pas ton clignoteur! À tantôt!" |
Traduite à l’usage des Français.
Un usager quotidien du rail a eu des difficultés pour se lever: une miche et un chocolat fourré comme petit déjeuner. Il salive déjà rien qu'à penser à la baguette tartare qu'il mangera pour déjeuner avec une friandise comme dessert. Dans le train, il rencontre André le maire, le portable à la main. "Salut André! Encore un retraité de l'EHPAD?" "Oui, c'est le bouclé qui a toujours une gomme à mâcher en bouche, encore à rapporter les dires de son voisin de table qui a renversé le fromage blanc et n'a pas pris le Sopalin pour nettoyer. Il n'a pas tous ses neurones!" "Tu as les yeux bien fatigués aujourd'hui." "Oui, j'ai fait la nouba hier après le dîner. Je me suis bien amusé. En faisant des pirouettes dans le passage souterrain, j'ai perdu l'antisèche de mon discours." "Zut, voilà qu'il pleut, et on est arrivés." "Allons nous réfugier dans la friterie en face du kiosque. Attention, il y a de la pâte à modeler sur la poignée de la porte!" Comme la bouteille de gaz était vide, le tenancier a donné un pourboire à l'apprenti pour qu'il rapporte la consigne: "Prends sur toi et ... n'oublie pas ton clignotant! À tout à l'heure!" |
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Une grande famille multiculturelle
Née sur un champ de bataille
Internationalement reconnue
Voudrait grandir encore
Essaimer vers la planète entière
Renforcer les liens
Son idéal ne connaît pas de frontières
Articulé autour de ses valeurs
Libre !
Illustre par ses actions
Toujours prompte à soutenir, secourir, aider
Écho aux appels de l'humanité.
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L'Enfant: Maman? Mamaaan?
Le Compagnon: Tu as perdu ta maman?
E: Elle a dit qu'elle voulait allumer une bougie. Je ne la trouve plus.
C: Viens avec moi, ici il y a beaucoup de chapelles avec des cierges.
E: Qui es-tu, toi?
C: On m'appelle Violet. Tu vois ce beau vitrail? Je l'ai réparé avec d'autres compagnons.
E: C'est quoi, les compagnons?
C: Depuis des siècles, nous bâtissons ensemble, nous réparons, nous transmettons notre savoir-
faire. Et toi, comment t'appelles-tu?
E: Camille.
C: Ah! Je suis parrain d'un enfant qui s'appelle Camille comme toi.
Voici la première chapelle.
E: Je ne vois pas ma maman. Tu es sûr qu'on va la retrouver?
C: Si nous allumions un cierge? Tu le porteras bien droit pour ne pas qu'il s'éteigne.
E: Oui, je le donnerai à Maman quand on l'aura retrouvée.
C: Elle te cherche sûrement ailleurs... Viens, allons voir dans la nef centrale, le plus bel endroit
de Notre-Dame. C'est là que j'ai le plus travaillé.
E: Comme c'est grand! C'est toi qui as dessiné les images sur les fenêtres?
C: Ce sont des vitraux, ils ont été fabriqués il y a très longtemps. Moi, je veille sur eux et quand
ils ont besoin de moi je suis là.
E: Comme c'est beau! C'est qui les gens sur les vitraux?
C: Ce sont des saints, des personnages de la Bible et des rois de France. Veux-tu les voir de plus
près? De là-haut, on aura aussi une meilleure vue pour trouver ta maman.
E: Comme il fait noir dans ton escalier qui tourne!
C: Tiens bien ton cierge! Et ne le laisse surtout pas tomber!
E: C'est quoi la drôle de musique qu'on entend? Il y a tout qui tremble dans mon ventre.
C: C'est Jean-Seb qui joue de l'orgue.
E: Il faut encore monter beaucoup?
C: Voilà, on y arrive.
L'Organiste: Oh! Bonjour! Qui voilà? Tu t'es trouvé de l'aide?
E: Je cherche ma maman.
C'est quoi tous ces grands tubes?
O: Ce sont des tuyaux qui produisent des sons.
E: Quel grand piano! ...
C: Malheureux! On ne peut pas toucher!
O: Ce n'est pas grave. Va voir à la balustrade, les gens ont sûrement levé la tête.
E: Comme les gens sont petits!
Là! là! Ma maman!
Maman! Maman!
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